tag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post4844303879915482120..comments2024-02-22T05:10:54.904-05:00Comments on Une doyenne, une sorcière et un caniche: Sauvons nos librairies indépendantes avec de l'imagination et non par la pensée magiqueElisabethhttp://www.blogger.com/profile/02163184583055623295noreply@blogger.comBlogger17125tag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-67567006909842622382013-11-13T14:27:23.555-05:002013-11-13T14:27:23.555-05:00Pas bête, comme idée. Je suis quand même d'avi...Pas bête, comme idée. Je suis quand même d'avis qu'il faut donner aux librairies les moyens de se transformer de manière à affronter Amazon et autres de ce genre sur leur propre terrain. Ça attirerait peut-être aussi la relève.La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-54358930334664291972013-11-13T14:15:40.957-05:002013-11-13T14:15:40.957-05:00Je me joins un peu tard à la discussion, mais ce q...Je me joins un peu tard à la discussion, mais ce qui est ébahissant de tout cela, c'est que le gouvernement a déjà fait un gros effort pour les librairies, en obligeant les écoles et les bibliothèques à y acheter leurs livres. Ce qui fait que l'argent de ton idée de taxe, plutôt que d'aller directement aux librairies, pourrait être redirigée vers les budgets de bibliothèques publiques et scolaires. Ainsi, l'argent reviendrait aux librairies en ventes, mais également aux éditeurs et aux auteurs, tout en redorant l'inventaire des bibliothèques! Une pierre, cinq coups! Annie Baconhttp://www.romanjeunesse.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-89538822984346924492013-11-12T15:12:43.677-05:002013-11-12T15:12:43.677-05:00Je pense que ce qui nuit aux libraires, c'est ...Je pense que ce qui nuit aux libraires, c'est pas juste le livre numérique, c'est aussi ET SURTOUT l'achat en ligne. Amazon est en train de prendre de plus en plus de place. Et, curieusement, il y a toutes ces petites librairies d'occasion qui se sont organisées avec des plateformes pour vendre en ligne. abebook.com, par exemple. Le livre d'occasion vendu en ligne ne coûte rien ou presque au libraire, ne coûte rien ou presque au lecteur. Et c'est une vente de moins pour la librairie qui a pignon sur rue. <br /><br />Alors oui, les choses changent et vite et beaucoup. Il faut permettre financièrement aux librairies de prendre le train du XXIe siècle sinon elles vont tout simplement disparaître. La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-11039692975143721422013-11-12T14:58:00.684-05:002013-11-12T14:58:00.684-05:00J'adore Rue des libraires moi aussi. Et le ser...J'adore Rue des libraires moi aussi. Et le service est vraiment bon en plus!<br /><br />Mais je ne suis pas sûre, comme tu le dis, que les livres papier vont disparaître. Une nouvelle technologie ne fait pas nécessairement disparaître l'ancienne, elles peuvent parfois coexister, même si elles changent de forme. Il y a dans le livre papier quelque chose de plus que dans le livre numérique que j'ai du mal à abandonner! Alors chez nous, les deux fonctionnent en alternance!<br /><br />Quant à l'idée, elle se défend. Mais je ne suis pas sûre de l'affirmation que ce qui nuit aux libraires en ce moment, ce sont les ventes numériques. D'après le Protégez-vous que je viens de recevoir tantôt, on vend 5% de livres numériques, ce qui semble bien peu pour justifier la fermeture d'autant de librairies...Nomadessehttp://www.nomadesse.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-90980508419212904572013-11-11T19:45:34.411-05:002013-11-11T19:45:34.411-05:00Je pourrais continuer encore longtemps Mylène... ...Je pourrais continuer encore longtemps Mylène... Le hic dans ce débat, et c'est ce qui me hérisse le plus, c'est que les gens sortent des chiffres et des statistiques EXACTES (j'insiste, les chiffres que les gens sortent sont très souvent incorrects, à part pour certains chroniqueurs que je ne nommerais pas), mais sans avoir jamais tâté de la gestion d'une librairie, sans avoir la moindre idée de ce que c'est exactement. Marche un kilomètre dans les souliers de ton voisin pour savoir ce qu'il vit dit le dicton. La librairie est une entreprise culturelle au point de friction entre grand public, éditeur, distributeur, diffuseur (les responsables de la publicité, mais qui ne sont pas toujours ceux qui distribuent. Pour exemple, Leméac est diffusé par lui-même, mais distribué par... Socadis) et gouvernement. Sans compter le milieu culturel. C'est complexe comme dossier et il est facile d'y perdre son latin. Je suis en contact quotidien avec des libraires. C,est mon travail. Je sais ce qu'est leur réalité. Le prix unique temporaire est un outil imparfait certes, mais qui pourrait nous permettre de développer des outils à plus long terme en préservant le vaste système déjà en place. On oublie trop facilement que dans la librairie, il y a une expertise incroyable. Certains libraires que je raconte sont dans le métier depuis vingt, trente, quarante ans... Ton idée de taxe pourrait en faire partie, je n'ai rien contre. C'est même une bonne idée. La solution de la vitalité des librairies à long terme ne sera pas unique, mais le fruit de plusieurs mesures. Le prix unique temporaire peut en être une, il y en aura sans doute d'autres. On parle souvent de la loi Lang ici, mais la France nous envie la loi 51... L'herbe est toujours plus verte chez le voisin. C'est un problème trop complexe pour avoir une réponse unique.Prospérynehttps://www.blogger.com/profile/00370388832177304685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-26548374277133321272013-11-11T19:03:50.699-05:002013-11-11T19:03:50.699-05:00Un immense merci d'avoir pris le temps d'a...Un immense merci d'avoir pris le temps d'ajouter tous ces éléments à ce débat et ici, sur notre blogue. <br /><br />Ça donne à réfléchir. La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-39808385397980417382013-11-11T18:49:43.405-05:002013-11-11T18:49:43.405-05:00(désolé de mon verbiage, mais j'ajouterai ceci...(désolé de mon verbiage, mais j'ajouterai ceci, j'ai manqué de place...)<br /><br />Je suis aussi d'accord pour dire que les librairies sont mal arrimées au marché, mais à vraie dire, ce n'est pas entièrement de leur faute. Le milieu du livre a son propre rythme depuis des siècles et c'est l'intense commercialisation du domaine qui a complètement changé la donne en peu de temps. Ça a brisé un équilibre fragile et maintenant, on en voit les effets, d'autant plus que la bonne vieille méthode a encore sa place dans le tableau. Et je ne parle pas ici d'attendre derrière le comptoir les clients, les librairies ont toujours été très dynamique dans la promotion des livres. Je parle de donner leur chance aux auteurs moins connus, de faire de la place à ce qui est moins commercial (poésie, philosophie, nouveaux auteurs), sans attendre nécessairement des profits records sur chaque vente. À la fois, pour le maintien de la diversité, de la culture et oui, aussi, tout simplement parce que ce ceux des passionnées qui aiment vraiment ce qu'ils font. Bon, je vais arrêter là, je crois que j'en aie déjà assez dit. :)Prospérynehttps://www.blogger.com/profile/00370388832177304685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-25260740375546295102013-11-11T18:49:04.867-05:002013-11-11T18:49:04.867-05:00À première vue, une idée séduisante, mais honnêtem...À première vue, une idée séduisante, mais honnêtement, je ne pense pas qu'elle va passer de un, dans notre ère où la moindre taxe provoque de l'urticaire et de deux, comment investir cet argent? Les librairies agréées bénéficient déjà de subventions, on investirait cet argent sous quel motif? Des activités culturelles? Les bibliothèques s'en chargent déjà et certaines librairies n'en organisent pas. Le maintien du fonds? La loi 51 existe pour ça. La promotion de la littérature québécoise? Je vois d'ici les économistes bondirent, colonnes de chiffres à l'appui, pour dire que ce ne serait pas «rentable». L'accessibilité au livre? Il y a Internet pour ça lanceront la plupart. L'idée est bonne, mais comment l'appliquer concrètement? Au moins, l'avantage du prix unique temporaire (parce qu'on n'insistera jamais assez, ça ne s'appliquera qu'aux neuf premiers mois de vente, ça n'a rien à voir avec la loi Lang française), c'est que lors de la plus forte période de vente, les chances seront égales entre les librairies et les grandes surfaces. Et la taxe que tu proposes ne réglerait pas le problème des prix gonflés artificiellement pour satisfaire les accros aux rabais et qui, en partant, font extrêmement mal aux nouveaux auteurs et aux petits éditeurs (ceux qui bénéficient le plus du soutien des librairies), pas aux auteurs établis qui sont déjà largement disponibles en grande surface. Ceci dit, il y a sans doute là une piste intéressante à explorer. <br /><br />Quand à Amazon, tu as raison, c'est un ennemi majeur des librairies, et si la situation persiste, il viendra sans doute à bout même des grandes surfaces. Le grand danger qui vient avec, c'est le danger qui guette tout domaine où la concurrence se fait moins forte. Encore plus quand vient le domaine des idées, parce que ce que l'on oublie, c'est que la librairie est également un lieu de vente majeure pour les essais et la diffusion des connaissances en général. Je ne pense pas que les grandes surfaces ou Amazon accepteraient de vendre des livres qui parleraient contre eux. On appelle ça de la censure. Et plus un acteur est dominant sur le marché, plus la censure est facile à pratiquer. Attention, on est loin d'être dans 1984, mais si le milieu du livre suit la dangereuse pente prise par les médias (voir à ce sujet les excellents livres d'André Schiffrin), le risque est réel. Ce qui ne veut pas dire sans librairie l'Apocalypse, mais disons que les chances en sont sensiblement augmentée.<br /><br />En ce qui me concerne, je parle ici de mon expérience en librairie et de représentante chez un distributeur, l'une des clés serait de cibler les éditeurs qui publient des dizaines de titres par année sans faire d'efforts pour constituer un fond à long terme. Ils envahissent les tablettes des librairies de dizaines de titres souvent peu rentables et leur modèle fortement commercial pèse très lourd sur les fonds de trésorerie des librairies, les forçant à couper sur le fond et les livres plus pointus parce qu'ils ne peuvent se le permettre (souvent, les éditeurs très commerciaux ont des tas de tactiques pour entrer massivement leurs livres sur les tablettes: premiers tomes à prix réduits, publicités massives soutenues par des réseaux de télévision/radio/journaux/revues, ou si vous préférez, la convergence médiatique) Or, ceux-ci bénéficient bien souvent des mêmes subventions que les éditeurs qui font un travail sérieux de promotion des auteurs sur le long terme. Il y aurait de quoi gratter de ce côté-là.Prospérynehttps://www.blogger.com/profile/00370388832177304685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-1438497612783500112013-11-11T18:04:19.699-05:002013-11-11T18:04:19.699-05:00Un éditeur m'a suggéré d'envoyer une lettr...Un éditeur m'a suggéré d'envoyer une lettre au ministre Maka Kotto pour expliquer ma solution. Je vais faire ça demain.La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-80407112274397087592013-11-11T17:38:45.548-05:002013-11-11T17:38:45.548-05:00À vue de nez, je trouve ça pas bête cette taxe, qu...À vue de nez, je trouve ça pas bête cette taxe, quitte même à l'augmenter à 5%. Dommage que la Commission parlementaire soit chose du passé, elle aurait pu être présenté comme solution. Venisehttps://www.blogger.com/profile/03266740888137013583noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-29215836700861194422013-11-11T16:47:58.355-05:002013-11-11T16:47:58.355-05:00Andrée: Je viens de leur envoyer via Facebook. Mer...Andrée: Je viens de leur envoyer via Facebook. Merci de m'y avoir fait penser.La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-16238087857302439062013-11-11T15:48:53.350-05:002013-11-11T15:48:53.350-05:00Très intéressant comme idée, cette taxe (très rais...Très intéressant comme idée, cette taxe (très raisonnable) sur les ventes de livres dans les grandes surfaces. Avez-vous envoyé votre idée à l'UNEQ et à l'ANEL et à l'ALQ? Elle mérite une plus grande diffusion, pour voir aussi l'éventail de réactions...Andrée P.https://www.blogger.com/profile/08989083892423301765noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-14359478736485473832013-11-11T14:57:24.811-05:002013-11-11T14:57:24.811-05:00Bonne idée, ce «chat room». Je pense que la librai...Bonne idée, ce «chat room». Je pense que la libraire traditionnelle doit, effectivement, se transformer pour arriver au XXI e siècle. Ce fonds, créé avec la taxe spéciale, pourrait leur permettre d'effectuer ces transformations. Et surtout, ça valoriserait le métier et permettrait d'attirer des jeunes dans la profession de libraire.<br />La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-14759570743770124392013-11-11T14:51:24.058-05:002013-11-11T14:51:24.058-05:00Par contre, je crois qu'il ne faut pas oublier...Par contre, je crois qu'il ne faut pas oublier le fait que le magasin physique de livres papier va finir par disparaître. Avec Rue des libraires, les librairies indépendantes ont pris, je crois, un tournant qui va leur permettre de compétitionner Amazon.<br /><br />Ce qui manquerait sur Rue des librairies, c'est un "chat room" avec des libraires, ce qui pourrait permettre d'avoir des conseils en direct.Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-61936966710299090632013-11-11T14:48:23.757-05:002013-11-11T14:48:23.757-05:00Ah tiens, je trouve que ce serait une bonne idée ç...Ah tiens, je trouve que ce serait une bonne idée ça! :) Tu vends des livres sans être libraire, alors tu gardes juste les best sellers en stock et, en plus, tu les vends au rabais? Pas de problème, mais ta marge de profit va être un peu diminuée au profit du libraire. Sans farce, je trouve que c'est quelque chose qui se défendrait!Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-56974803044581209972013-11-11T09:35:35.651-05:002013-11-11T09:35:35.651-05:00Nous avons besoin de des librairies indépendantes ...Nous avons besoin de des librairies indépendantes parce qu'elles tiennent une plus grande variété de livres, des livres que même les librairies commerciales ne tiennent pas. Mais ça entraîne des coûts supplémentaires.La doyennehttps://www.blogger.com/profile/06713656284535464212noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8750201654208265426.post-48531508282159909032013-11-11T09:06:27.280-05:002013-11-11T09:06:27.280-05:00La vitesse et le lieu: la plupart des librairies i...La vitesse et le lieu: la plupart des librairies indépendantes (je peux me tromper) sont je crois en dehors des grands centres commerciaux. Donc, il faut vraiment vouloir aller à cette librairie, stationner (gratuitement?) tandis que dans les grandes surfaces, on y va pour d'autres achats et puisque le rayon des livres est là, on jette un coup d'oeil et ... on succombe.<br />Après, a-t-on envie de reprendre l'auto et d'aller à la librairie?<br />Et même si la librairie est dans un centre commercial, il faut que le consommateur soit un habitué des boutiques, s'il est un habitué des grandes surfaces pour ses autres achats: vêtements, boustifaille, etc, il ne pensera pas à arrêter à cette librairie même avec une belle vitrine bien invitante.<br />Pire encore, si les achats se font en couple, il faut que les deux veuillent bien faire ce détour.<br />Ou faire ce que je fais souvent: "laisse-moi à la librairie, va acheter des vêtements, on se retrouve à telle heure, telle place!" <br />J'ai déjà entendu dire que pour vendre, il fallait les trois "P": place, prix, promotion. Je crois que les librairies indépendantes n'ont qu'un seul P, celui de la promotion.Claude Lamarchehttps://www.blogger.com/profile/06724822399155888668noreply@blogger.com