Lectures de la Doyenne

Septembre:
Thou art That

Thou Art That is a book by Joseph Campbell exploring the mythological underpinnings of the Judeo-Christian tradition. It was edited posthumously from Campbell's lectures and unpublished writing by Eugene Kennedy.














Du bon usage de la lenteur
Résumé: Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement. Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu. Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie, l'écriture, l'écoute et le repos.
Pierre Sansot, l'auteur de Gens de peu, de La France sensible et de Jardins publics, donne, dans cet essai, quelques conseils concernant une politique de la ville, un certain emploi de la culture, un certain usage des sens.








La lenteur
 Quatrième de couverture
«"Un roman ?" demande-t-elle angoissée.J'incline la tête."Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux. Une Grande Bêtise Pour Ton Plaisir. J'ai peur que le moment ne soit venu. Je veux seulement te prévenir : fais attention."J'incline la tête encore plus bas."Te rappelles-tu ce que te disait ta maman ? J'entends sa voix comme si c'était hier : Milanku, cesse de faire des plaisanteries. Personne ne te comprendra. Tu offenseras tout le monde et tout le monde finira par te détester. Te rappelles-tu ?- Oui, dis-je.- Je te préviens. Le sérieux te protégeait. Le manque de sérieux te laissera nu devant les loups. Et tu sais qu'ils t'attendent, les loups."Après cette terrible prophétie, elle s'est rendormie.»







Tolstoï, sa vie, son oeuvre, sa philosophie




 Le titre est un bon résumé, je trouve.


















Le Spleen de Paris


J'arrive même pas à croire que j'aime ça. ;-)

Résumé: Un recueil de textes en prose auquel Baudelaire consacra les dernières années de sa vie : c'est Le Spleen de Paris, qui ne sera publié intégralement que deux ans après sa mort. L'un des grands poètes du XIXème siècle- si ce n'est le plus grand - Baudelaire n'a jamais cessé d'écrire en prose. Ses premières publications furent celle d'un critique d'art (lesSalons de 1845 et 1846) et d'un romancier (La Fanfarlo). Il conclut ses activités prosaïques par Le Spleen de Paris. Le sous-titre de l'oeuvre, Petits Poèmes en Prose, amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'œuvre de Baudelaire. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. « Sois toujours poète, même en prose... » Même si Le Spleen de Paris s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie, attaché au langage métaphorique et imagé. Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant ces textes, Baudelaire ne crée pas un genre, mais s'adonne simplement à évaluer l'ensemble des potentialités de l'écriture.


Août: (période de vacances, donc de lecture)

Suggestion d'une lectrice que je lirai cette semaine.

Titre français: La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi
Résumé: « Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais mar­cher, et tu vivras. »

Harold Fry est bou­le­versé par la lettre qu’il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu’elle va mourir. Alors que sa femme, Maureen, s’affaire à l’étage, indif­fé­rente à ce qui peut bien arri­ver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux let­tres sans s’arrê­ter, conti­nue jusqu’au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, par­cou­rant plus de mille kilo­mè­tres à pied, du sud de l’Angleterre à la fron­tière écossaise. Car tout ce qu’Harold sait, c’est qu’il doit conti­nuer à mar­cher. Pour Queenie. Pour son épouse Maureen. Pour son fils David. Pour nous tous.




Suggestion d'une libraire du Archambault de Sherbrooke. J'achève et j'adore.

Il n'y a pas encore de traduction pour ce roman.














Trouvé par accident sur internet. C'était vraiment le fun comme lecture. Aussi captivant que le Da Vincy Code.

La traduction est prévue pour décembre.













Juillet:

Long, bizarre, mais intéressant.

C'est traduit du russe. Impossible de trouver un résumé, mais voici un extrait.

"Les cas d'amour non partagé sont trop ordinaires pour qu'on n'y voit qu'une exception négligeable. [...] 
    Comme la plupart des amants passionnés, Roméo et Juliette moururent sans avoir engendré qui que ce fût, tandis que Shakespeare, qui, lui, les a mis au monde, était né, comme les autres grands hommes, non d'un couple follement amoureux, mais d'une union conjugale comme il s'en rencontre dans la vie ordinaire de tous les jours. Quant à Shakespeare lui-même, bien qu'il éprouvât une forte passion d'amour, comme on le voit en ses sonnets, aucune postérité ne lui vint pour autant. [...]
    Il est impossible de reconnaître une correspondance entre l'intensité de l'amour individuel et l'importance de la progéniture, quand l'existence même de celle-ci, dans le cas d'un tel amour, n'est qu'un pur hasard. Comme nous l'avons vu :  un amour ardent reste souvent non partagé ;  en cas de réciprocité, une passion violente aboutit souvent à une fin tragique, sans donner de postérité ;  un amour heureux, s'il est très intense, reste aussi ordinairement infécond. Dans les cas rares où un amour extraordinairement fort donne une postérité, celle-ci se trouve être tout à fait quelconque. Comme règle générale, ne comportant presque pas d'exceptions, on peut établir qu'une intensité particulière de l'amour sexuel ou bien ne donne point de progéniture, ou bien en donne simplement une dont la valeur ne correspond ni à l'intensité du sentiment d'amour, ni au caractère exclusif des rapports qu'il amène. Considérer, par conséquent, que le sens et le but de l'amour sexuel sont dans la naissance d'enfants, revient à ne reconnaître ce sens et ce but que là où il n'y a pas d'amour, à enlever toute raison et toute justification à l'amour, là où il existe. Confrontée avec la réalité, cette théorie illusoire se révèle non comme une explication, mais comme une manière de renoncer à toute explication."

Juin:

Bizarre, mais intéressant.


Résumé :  «Les palais de la grande vie se dressent près de nous. Ils sont habités par des rois, là par des mendiants. Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard. Un merle, un geai et quelques accidents lumineux. La grande vie prend soin de nous quand nous ne savons plus rien. Elle nous écrit des lettres.» 









Avril: 


Version originale du livre La sagesse des foules.

Résumé: L'Histoire semblait nous avoir appris que seuls les leaders étaient à même de prendre et d'imposer les décisions importantes, que le règne de la majorité était celui de la bêtise et de l'esprit moutonnier. Faux !

Dans ce brillant essai, l'économiste James Surowiecki bouscule cette croyance ancestrale en démontrant, à travers de multiples exemples, que le plus grand nombre est souvent à l'origine des meilleures décisions. Cette théorie de l'intelligence collective s'applique aussi bien à la politique, à l'économie ou au management.
À travers plusieurs scénarios éclairants - de la CIA à Qui veut gagner des millions ? en passant par la chaîne de prêt-à-porter Zara -, ce livre-manifeste révolutionne notre vision des comportements humains. La Sagesse des foules est devenu un ouvrage culte aux Etats-Unis et a été élu livre de l'année par Business Week.


Mars:  


Résumé (pris sur archambault.ca) :2053. La fonte des glaciers a révélé une voûte logée au coeur des Rocheuses depuis des centaines de milliers d'années. Pour éclaircir son mystère, un groupe de scientifiques se rend sur place pour en analyser le contenu. Cent ans plus tard. Un Événement a causé l'effondrement de la société, arrachant l'électricité à ses réseaux et bouleversant l'environnement. Le monde est maintenant désertique et peuplé d'animaux hybrides. La maigre proportion d'humains ayant subsisté s'entasse dans des villes isolées et le gouffre entre riches et pauvres est immense. Le niveau de connaissance a régressé jusqu'à l'obscurantisme, la morale n'est plus qu'un souvenir et l'eau est devenue une denrée rare. Une partie de la population prie alors Pandore, cette déesse ayant peut-être ouvert la boîte de laquelle seraient sortis tous les maux. À l'abri des murailles de la cité d'Uthmer, deux femmes tentent de survivre dans ce monde où rien ne s'obtient facilement. Minéra, petite-fille du dirigeant, refuse sa position privilégiée, souhaite soigner les pauvres et nourrit l'espoir de mettre fin à cette dictature. Flora, traqueuse d'objets anciens et habitante défavorisée de la basse-ville, a juré vengeance pour l'assassinat de son père et cache des documents manuscrits qui pourraient bien donner des réponses sur les causes de l'Événement. Car la question demeure: qu'est-ce qui a conduit le monde à cette dévastation?




Résumé (pris sur Amazon.ca): " Ce qui est médiocre, dit un personnage dans Ionytch, ce n'est pas de ne pas savoir écrire des nouvelles, mais d'en écrire et de ne pas savoir le cacher. " Petit clin d'œil ironique d'Anton Tchékhov, qui a publié des centaines de nouvelles... et ne l'a pas caché. Celles qui composent le présent recueil ont été écrites entre 1891 et 1898. Tchékhov est au sommet de son art, mais on peut trouver que son inspiration devient de plus en plus noire. Ses héros ne vivent pas des tragédies. Ils s'enlisent dans l'ennui, la monotonie des jours, la banalité. Le romanesque repose d'habitude sur la singularité d'un individu. Tchékhov réussit le tour de force de le créer avec des gens ordinaires. Seule exception, la longue nouvelle Récit d'un inconnu comporte des péripéties, des voyages, des coups de théâtre. Un socialiste s'introduit comme domestique chez le fils d'un grand personnage, afin de surprendre les secrets du père, voire saisir une occasion de l'assassiner. Mais une femme survient...




Résumé (pris sur Mes livres de chevet) : L'action se passe en Russie et Sibérie, entre le début du XXème siècle et les années 30. Mais l'action démarre vraiment à partir de 1913. Iouri Jivago est un médecin, mais aussi poète à ses heures perdues (la dernière partie du roman offre des poèmes qui lui sont attribués, même si le personnage est totalement fictif - les poèmes sont donc de Pasternak), marié à Antonina. Un soir, il soigne, chez elle, la mère d'une certaine Larissa 'Lara' Antipova, une jeune femme fiancée, puis mariée à un certain Pavel 'Pacha' Antipov, un étudiant bolchevik. Hélas, la mère de Lara ne survit pas. Par la suite, Iouri reverra Lara à une soirée de Noël chez un notable moscovite, au cours de laquelle elle fera irruption armée d'un pistolet pour tirer sur Komarovski, un riche avocat épris d'elle, mais qu'elle déteste. Elle ne fera que le blesser légèrement. Peu après ce coup d'éclat, elle épouse Pacha, qui part à la guerre. Elle part aussi, en tant qu'infirmière, et n'aura plus de nouvelles de lui. Elle reverra, cependant, Iouri, à la guerre comme médecin.

La guerre finie, la Révolution a réussi et le pays est désormais communiste, les Russes blancs ont perdu. Iouri, devant le chaos, décide de partir, avec sa famille (Antonina, leur fils, son beau-père Gromeko qui est donc le père d'Antonina) vers l'Oural, dans leur maison de campagne de Varykino. Iouri apprendra pendant le voyage qu'un certain Strelnikov, un général bolchevik, fait règner la terreur dans le pays. Ce dernier, que Iouri rencontre, n'est autre que Pacha, que Lara croit mort, et qui a pris un autre nom. Alors qu'il vit tranquillement dans sa datcha (maison) à Varyniko, Iouri reverra Lara, vivant à Iouratine, bourgade voisine...   

Février :



Résumé (pris sur Archambault.ca) :On fait monter une jeune Innue sur une plateforme de bois construite dans les arbres. Toute seule, juchée parmi les branches, elle attend la visite de l'animal totémique qui guidera son destin. Au terme de cette épreuve initiatique, que l'on réserve d'habitude aux garçons, elle sera prête à partir avec son clan à la recherche du caribou, qui a déserté la taïga.Car, sans le caribou, nul équilibre, nulle joie. Ce conte poétique, raconté avec tendresse et humour par le grand-père de l'héroïne, est un hommage aux forces de la nature, et à tous ceux qui en tirent les enseignements. 










Janvier 2014:

J'ai interrogé Marcelle Fressineau en septembre afin qu'elle me parle de sa passion pour les chiens de traîneau. Comme j'ai encore des questions à lui poser, il me semble judicieux de lire son livre sur sa vie au Yukon avant de retourner la voir. ;-)

Dans le livre "Le traîneau de la liberté" Marcelle relate son expérience de l'immigration au Québec avec ses chiens de traîneau et la vie dans sa cabane.
À 40 ans, elle a quitté son existence bien établie en Suisse pour s'installer dans la forêt canadienne. Dans ce récit, elle nous conte la suite de ses aventures: "Écire, c,est pour moi l'échange d,expériences et d'impressions comme je les partagerais avec un ami. C'est aussi le désir de laisser une petite trace éphémère comme des empreintes dans la neige."




Si on me demande un jour quel livre j'aurais aimé avoir écrit, je répondrai: La petite et le vieux. Ce roman-là est un bijou!

RésuméElle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu’elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférés qui est le capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l’âme romantique et un imaginaire avide de grands drames. Mais elle doit se contenter de passer les journaux, puis de travailler comme serveuse dans une salle de bingo. Après tout, au début du roman, elle n’a que huit ans, même si elle prétend en avoir dix. 

Hélène a trois sœurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais stricte qui ponctue ses phrases d’un «C’é toute» sans réplique. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens souvent colorés dont le plus attachant est sans nul doute son nouveau voisin, Monsieur Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière, mais il accourt dès qu’on a besoin de lui. Hélène et lui développent une amitié indéfectible. 



RésuméUn soir d'hiver, dans les toilettes d'un bistro chic du centre-ville de Montréal, sept femmes vont se croiser. Chacune verra dans ce lieu une manière de refuge où échapper, un moment, au désordre bruyant de la nuit montréalaise. Sensibles, indépendantes, coquettes, en quête de sens, elles se succéderont devant la glace pour méditer, seules face à elles-mêmes, sur la maternité, l'identité, l'amour, le passé et l'avenir avant de refaire surface dans le monde. Un recueil de nouvelles touchant, intime et varié qui réunit les plumes de sept auteures québécoises de talent.









Résumé:Jinny attend son mari dans une voiture en plein soleil. Une échappée en compagnie d'un adolescent réveille en elle le frémissement de l'herbe qui danse dans les champs de maïs. Alfrida, femme indépendante et libertaire est le modèle de sa nièce, jusqu'au jour, où invitée chez elle, celle-ci découvre que cette tante adulée possède les mêmes meubles insipides et massifs que le reste de la famille. Le mari de Nina, atteint d'une maladie dégénérative, vient de se suicider. Ce choix, c'est ensemble qu'ils l'avaient envisagé. C'est pourtant seul qu'il l'a mis à exécution. Désemparée, Nina cherche un mot d'adieu. Neuf histoires de femmes. Histoires de baisers donnés comme on ramasse une fleur au bord du chemin. Histoires de meubles encombrants dont on ne parvient pas à se séparer. Histoires de trahisons nécessaires. Neuf histoires d'amour.







Novembre:

Le don du loup
Résumé  (pris sur Babelio)  Un jeune journaliste envoyé par le San Francisco Observer... une vielle femme qui l'accueille dans sa magnifique maison familiale sur laquelle il doit écrire un article et qu'elle doit vendre urgemment... Une rencontre fortuite entre deux personnes bien différentes... Une nuit idyllique brisée par une violence sans nom... Le jeune homme attaqué, mordu, de manière inexplicable par une bête qu'il ne peut voir dans la pénombre... Un épisode violent qui met en marche une transformation aussi terrifiante que séduisante alors que le jeune homme, pris en étau entre extase et horreur, entre acceptation et peur de ce qu'il est en train de devenir, est sur le point de connaître le frisson du don du loup. Alors qu'il résiste au plaisir et à la fascination de sa sauvagerie animale et découvre avec surprise sa capacité à faire le bien, il se retrouve mêlé à un étrange et dangereux sauvetage et se retrouve malencontreusement pourchassé par les autorités, les médias et les scientifiques (son ADN pourrait apporter la preuve de la dualité de son état)... Alors qu'un amour nouveau et profond l'enveloppe, des questions naissantes le forcent à s'enfoncer dans ce monde mystérieux inédit : des questions sur pourquoi et comment il a reçu ce don ; sur sa vraie nature et cet attrait curieux mais satisfaisant pour le bien ; sur la compréhension innée qu'il y en a d'autres comme lui qui observent (des créatures gardiennes qui existent depuis la nuit des temps et qui pourraient être en possession de secrets antiques et de connaissances en alchimie). Par dessus tout, il s'agit d'une quête de rédemption d'un esprit tourmenté par un nouvel horizon de tentations et par la perspective d'un cheminement difficile et exaltant pour concilier totalement loup et homme. 


Octobre:
La maîtresse
Résumé (pris sur le site de Septentrion):
«le courage qu'il faut à la Maîtresse pour ne pas pleurer pour ne pas montrer qu'elle a peur rester calme en contrôle de la situation malgré la paralysie intérieure qui la gagne surtout ne rien laisser paraître
les gestes la réplique tout de suite répondre avec aplomb avant d'être complètement démolie une larve une merde une enseignante dont la réputation fera dire aux élèves celle-là on peut faire ce qu'on veut avec»


La Maîtresse, qui porte avant tout un regard lucide sur la profession d'enseignante, est aussi l'histoire d'un livre qui refuse de s'écrire. Peut-on tout dire, tout montrer, même le monstre en soi? Mère, enseignante, amante, la narratrice confond les rôles, ne sait plus qui elle est dans ce parcours labyrinthique.




Le vent en parle encore
Résumé (pris sur la page de Libre Expression)

Lorsque l'amour et l'amitié offrent les seuls remparts contre les agressions et la violence.

 À quatorze ans, Virginie, Marie et Thomas sont arrachés à leurs familles sur ordre du gouvernement canadien. Avec les autres jeunes du village, ils sont envoyés, par avion, dans un pensionnat perdu sur une île à près de mille kilomètres de chez eux pour y être éduqués. On leur coupe les cheveux, on les lave et on leur donne un uniforme. Il leur est interdit de parler leur langue. Leur nom n'existe plus, ils sont désormais un numéro.
Soixante-dix ans plus tard, l'avocate Audrey Duval cherche à comprendre ce qui s'est passé à Fort George, l'île maudite balayée par l'impitoyable vent du large, et ce qu'il est advenu des trois jeunes disparus mystérieusement, sans laisser de trace.
Une histoire où l'amour et l'amitié offrent parfois les seuls remparts contre les  agressions et la violence.



Et Nietzsche a pleuré
Résumé (pris sur Evene)

Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé aborde leDr Breuer, ancêtre de la psychanalyse et mentor d'un jeune médecin du nom de Sigmund Freud, à la terrasse d'un café. Elle vient solliciter son aide pour sortir des affres de ladépression un ami, qui n'est autre que Friedrich Nietzsche. Le philosophe, malgré la parution du 'Gai Savoir' et de 'Humain trop humain', est alors méconnu du grand public et plongé dans un profond désespoir après l'échec de son ménage à trois avec Lou Andreas-Salmé et Paul Rée. Poursuivant son exploration romanesque de la psychanalyse,Irvin Yalom imagine la rencontre fictive entre Breuer et Nietzsche, deux personnages malheureux, deux grands esprits qui, après avoir conclu un pacte, tenteront de se guérir l'un l'autre.






Tu vivras pour moi
Résumé ( pris sur le site de Prologue)

Alexandra a quatorze ans quand la fatigue et les ecchymoses font leur apparition. C'est à l'urgence que le diagnostic tombe : leucémie. À partir de ce jour, la vie de l'adolescente sera à jamais chamboulée... Pendant ses trente mois de chimio, elle fera la connaissance de Guillaume, un garçon de son âge en rechute d’un cancer des os. Guillaume illumine l'univers d'Alex, assombri par le cancer. Très vite, ils deviendront proches. Très proches. Jusqu’à tomber amoureux l'un de l'autre. 
Mais pendant qu’Alex avance vers la rémission avec espoir, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour Guillaume… Certains traitements n'ont pas le résultat escompté et d'anciennes douleurs refont surface, présage d'un avenir incertain. Peut-on garder espoir quand les statistiques sont contre nous ? Impossible alors de ne pas envisager toutes les possibilités, même la pire. Celle qu'Alexandra redoute le plus au monde... 
Cruel, le destin a permis la rencontre de ces deux âmes sœurs pour ensuite s'acharner à les séparer. L'amour est fort et résiste à bien des épreuves, mais peut-il surmonter la mort ? 



Août:

Griffintown
Résumé (pris sur le site de Alto):

Hommes et chevaux reprennent le chemin de l’écurie. L’hiver a eu raison de quelques-uns. Certains, comme John, reprennent le collier comme on renoue avec une mauvaise habitude. Pour d’autres, qui traînent plusieurs vies derrière eux, il s’agit souvent du cabaret de la dernière chance. Marie, la Rose au cou cassé, cherche quant à elle un boulot qui la rapprochera des chevaux. Elle ignore ce que lui réserve l’été, le dernier de Griffintown. Car tandis qu’une procession de désespérés défile vers le Far Ouest à la recherche d’une maigre pitance, la Mouche ourdit sa vengeance.

Histoire de meurtre, d’amour et d’envie dans un décor où tous les coups sont permis, 
Griffintown expose au grand jour l’intimité des cochers du Vieux-Montréal, ces cow-boys dans la ville. Un détournement habile, porté par une langue sensible et rude, du western spaghetti sauce urbaine.



Juillet:


Mémoire d'Hadrien
Résumé (pris sur le site À la lettre)

Les Mémoires d’Hadrien se présente comme une lettre adressée par l’empereur Hadrien  vieillissant (76-138) à son petit-fils adoptif de dix-sept ans,  Marc Aurèle, qui doit lui succéder en tant qu’empereur.
Cette « méditation écrite d’un malade qui donne audience à ses souvenirs »  a pour but d’aider le jeune homme à se préparer à la rude tâche qui l’attend et de lui permettre de réfléchir à l’exercice du pouvoir.  Hadrien, sur le ton de la confession, y dresse le bilan de sa vie.







Mai:

Résumé (de Wikipédia) :Aomamé, 30 ans, thérapeute et professeur d'art martiaux, est fille de témoins de Jéhovah et a été élevée dans cette communauté jusqu'à l'âge de 11 ans, puis renvoyée par ses parents parce qu'elle a rejeté leurs croyances. Aomamé est une jeune femme secrète et solitaire qui travaille aussi comme tueuse à gages pour des missions dont l'objectif est toujours d'éliminer des hommes qui ont commis des violences à l'encontre de femmes.
Tengo, 29 ans, professeur de mathématiques, lecteur chez un éditeur, écrit mais n'a jamais encore réussi d'œuvre accomplie. Il est le fils d'un collecteur de la redevance pour la chaîne de télévision japonaise NHK5. Son éditeur, Komatsu, lui demande de récrire en secret La Chrysalide de l'air, un manuscrit maladroit mais très original reçu d'une jeune fille de 17 ans, Fukaéri, pour le présenter au prix littéraire des jeunes auteurs.
Aomamé et Tengo se sont connus fugitivement à l'âge de dix ans alors qu'ils étaient élèves de la même classe. Cet attachement, dû notamment au fait que leurs parents les forçaient à les accompagner le dimanche lors de leurs démarches au porte-à-porte, les unit mystérieusement comme un philtre d'amour et les rapproche l'un de l'autre tout au long des trois volumes du récit. Les personnages se retrouvent dans un monde parallèle appelé "1Q84" par Aomamé (l'action se situe en 1984).



Résumé (pris sur Babelio)Sôseki écrivit pour un journal le feuilleton de ses Petits contes de printemps en 1909. Au mois de mai de la même année paraissait Sanshirô. Sôseki est alors âgé de quarante-trois ans. Le titre même qu'il donne à ces très courts textes, fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au lecteur une idée de l'ensemble du recueil même si la tonalité de chacun est différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate, étrange, ou encore empreinte de nostalgie : Jour de l'an, Le brasero, L'odeur du passé, La tombe du chat, Brouillard… Il donne à voir le temps qui passe, la douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes. Une façon de lire l'impermanence des choses.
Sôseki mettait en garde son lecteur dans un livre plus tardif, À travers la vitre : " Je vais aborder des sujets si ténus que je dois bien être le seul à m'y intéresser. "

Avril : Résumé (pris sur Evene)

Lorsque, en 1986, Paulo Coelho entreprend le pèlerinage deSaint-Jacques-de-Compostelle, il ne sait pas encore que de ce voyage il reviendra transformé. A son image, le héros de ce récit a péché par orgueil. Au terme d'un parcours jalonné d'épreuves, il comprendra enfin que l'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires, que la vérité est pour tous les hommes. Creuset de ses livres ultérieurs, en particulier 'L' Alchimiste', qui lui a valu des lecteurs dans le monde entier, ce voyage inspiré, poétique, nous fait partager larecherche humaine et spirituelle de Paulo Coelh




Résumé (pris sur Wikipedia): Le roman est divisé en deux parties : La première partie retrace le parcours de Julien Sorel en province à Verrières puis à Besançon et plus précisément son entrée chez les Rênal, de même que son séjour dans un séminaire. La seconde partie, porte sur la vie du héros à Paris comme secrétaire du marquis de La Mole.











Mars:
L'Oeuvre au noir

Depuis un bout, je tripe sur les road books. Comme je n'ai jamais lu Marguerite Yourcenar, je fais d'une pierre deux coups. 


Résumé (Quatrième de couverture): En créant le personnage de Zénon, alchimiste et médecin du XVIe siècle, Marguerite Yourcenar, l'auteur de "Mémoires d'Hadrien", ne raconte pas seulement le destin tragique d'un homme extraordinaire. C'est toute une époque qui revit dans son infinie richesse, comme aussi dans son âcre et brutale réalité ; un monde contrasté où s'affrontent le Moyen-Âge et la Renaissance, et où pointent déjà les temps modernes, monde dont Zénon est issu, mais dont peu à peu cet homme libre se dégage, et qui pour cette raison même finira par le broyer. 

Version anglaise de Substance mort, mentionné ci-bas. Je le lis dans la version originale pour m'assurer de n'avoir rien manqué. Hé! Hé!















Résumé (pris sur le site de Voir ): Dans Ceci est mon corps, Jésus de Nazareth, après avoir survécu au supplice de la croix, ne se retrouve pas marié à Marie-Madeleine comme l’ont imaginé Martin Scorsese et Dan Brown, mais plutôt à Marthe, soeur de Lazare. En postface de ce roman, Jean-François Beauchemin explique qu’en ôtant tout caractère divin à son personnage, il n’a pas voulu signer un pamphlet athée, mais plutôt méditer sur un individu à la fois exceptionnel et ordinaire qui, au seuil de la mort, retrace l’essentiel de son parcours. Au chevet de sa compagne agonisante, c’est un Jésus de 82 ans, dubitatif face à ce que l’on écrit sur son compte, qui médite sur l’existence, reniant son passé de messie et se rappelant sa fuite en Phénicie, suivie d’une série de voyages autour de la Méditerranée. Une oeuvre plus poétique que romanesque, démontrant qu’une spiritualité profonde peut s’exprimer sans avoir recours aux dieux. pourvu que, comme Beauchemin, l’on ait foi en l’homme et en la beauté du monde.



Aussi,je me paie un trip Philip K. Dick, tant littéraire que cinématographique. Ça donne ceci:

Substance mort
Résumé (4e de couverture): Il y avait un type nommé Jerry Fabin. Un drogué. Il croyait que tout son corps était recouvert de parasites, que ses poumons en étaient pleins. Il souffrait atrocement et passait des journées entières sous la douche, sans parvenir à se nettoyer. Jusqu'au jour où les hommes en blanc sont venus le chercher.
Il y avait un type qui, sous le nom de Fred, travaillait pour la brigade des stupéfiants, le corps dissimulé sous un « complet brouillé », et qu'on chargea un jour de s'espionner lui-même.
Et puis il y en avait bien d'autres, toxicos, freaks, pousseurs de dope qui allaient souffrir bien plus que de raison.
Car la drogue tue. Elle fait de vous un légume ambulant. Surtout la Substance Mort, la pire de toutes, celle qui vous brûle le cerveau et détruit votre identité.





SIVA

Résumé (4e de couverture): C’est en 1974 qu’un faisceau de lumière rose communique à Horselover Fat des informations capitales concernant l’avenir de l’humanité. Cette force, qui a fait fondre la réalité de cet homme, c’est SIVA. Système Intelligent Vivant et Agissant. Mais qui se cache réellement derrière ces quatre lettres ? Dieu ? Un satellite ? Une race extraterrestre ?
Mélange de science-fiction spéculative, de récit autobiographique, de questionnement métaphysique et de délires schizophréniques, La trilogie divine, qui compte parmi les œuvres les plus déroutantes de Dick, est sans doute celle qui a fait de lui un auteur culte.








Février:

Résumé du livre:  Dans le nord du Mexique, en 1914. La révolution bat son plein. Un vieil Américain passe la frontière dans l'intention de rejoindre les troupes de Pancho Villa. Il tombe sur celles du général Tomás Arroyo, installé près de l'hacienda des Miranda où le jeune général villiste a passé son enfance. Il y rencontre aussi Harriet Winslow que la révolution a surprise alors qu'elle était venue enseigner l'anglais aux enfants Miranda. Les troupes d'Arroyo ont mis le feu à l'hacienda. Qu'est venu faire le vieil homme - ancien journaliste et écrivain - au Mexique ? 'Mourir', déclarent tous les témoins de l'histoire. Le 'vieux gringo', comme ils le surnomment, cherche la mort : au combat, ou par d'autres moyens...

Ce que j'en pense: J'ai bien aimé parce que j'ai souvent vu le film qu'on a tiré de ce roman. Si vous n'avez pas vu le film, attachez votre tuque avec de la broche. Il s'agit d'un lecture très ardue. Belle et intéressante, mais vraiment ardue.





Petite brique de science-fiction pour me changer les idées. 

Résumé: The novel describes a world set in the year 2048 after a catastrophe which has fractured the United States into several nations. The protagonists live in San Francisco and have evolved in the direction of Ecotopia, reverting to a sustainable economy, using wind power, local agriculture, and the like. San Francisco is presented as a mostly pagan city where the streets have been torn up for gardens and streams, no one starves or is homeless, and the city's defense council consists primarily of nine elderly women who "listen and dream". The novel describes "a utopia where women are leading societies but are doing so with the consent of men."[1] To the south, though, an overtly-theocratic Christian fundamentalist nation has evolved and plans to wage war against the San Franciscans. The novel explores the events before and during the ensuing struggle between the two nations, pitting utopia and dystopia against each other.

Ce que j'en pense: J'ai adoré! Du début à la fin. J'ai maintenant le goût d'aller en Californie pour voir de mes yeux les lieux qui ont inspiré l'auteure et constater comment elle les a transformés pour créer cette vision cauchemardesque du futur.



Janvier  2013:

Critique humoristique
L'auteur: 
Karel CAPEK était un écrivain tchèque mort en 1938. Artiste aux talents multiples, il a publié de nombreux recueils de récits, des pièces de théâtre, des romans, avec toujours dans ses livres un humour vivace. Son frère Josef a participé à certains de ses ouvrages en les agrémentant d’esquisses.
L’année du jardinier a été publié en 1929.

Résumé du livre:
L’année du jardinier, comme son titre l’indique, suit un jardinier dans l’entretien de son jardin, mois après mois. Les chapitres courts suivent les pérégrinations du jardinier dans les différentes étapes de sa création. Les esquisses de Josef KAPEK rendent l’ensemble d’autant plus attrayant.


Ce que j'en pense:  Je pensais que j'allais lire un livre sur les hauts et les bas dans la vie de celui qui fait son potager. Ce n'est pas le cas. L'auteur tripe sur les fleurs et méprisent ceux qui perdent leur temps à faire pousser des légumes qu'on peut acheter au marché. Mais il a cependant un sens de l'humour délicieux. Juste pour les bienfaits liés aux éclats de rire que j'ai poussés le soir avant de m'endormir, ce livre méritait le temps que je lui ai accordé.

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Entrevue avec l'auteure sur YouTube.
Résumé du livre: (pris sur le site de Payot)
Ils commencent plusieurs choses à la fois, bouclent leurs dossiers à la dernière seconde, bayent aux corneiles avant d'agir, mais sont presque toujours en avance d'une idée sur les autres, ce qui engendre souvent au bureau des malentendus avec leurs collègues. Eux, ce sont les "Archimède". Ils ont une vision intuitive des situations, savent écouter leur "petite voix" et sont la force cachée d'une entreprise. Mis en confiance, ils peuvent faire la différence.

Béatrice Millêtre nous aide à comprendre le fonctionnement du raisonnement intuitif et nous montre que ce talent n'est pas réservé qu'à quelques-uns : nous avons tous en nous-mêmes un Archimède qui sommeille. Exercices à l'appui, elle explique comment le repérer, le réveiller, le cultiver et le laisser s'épanouir au travail : jouer avec les échéances, préparer ses réunions sans stress, trouver des clients sans efforts apparents, garder intacte sa motivation...

Ce que j'en pense: Petit livre intéressant si vous n'utilisez pas déjà le côté droit de votre cerveau.


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Résumé plus long et détails sur Wikipedia
Résumé du livre: (pris sur evene.fr)

Sous le couvert de la fiction, un regard est ici jeté par Simone de Beauvoir sur la société intellectuelle parisienne au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Note: Je lis ce livre parce qu'il s'agit du roman que Simone de Beauvoir a écrit avec des morceaux de sa vie, dont son histoire avec Nelson Algren. Pour moi, il s'agit de voir comment elle a mis en scène ce qu'elle a vécu et dont j'ai pris connaissance dans sa biographie/roman écrit par Irène Frain. (v. lecture précédente).

Je commence par le tome 2 pour deux raisons. Premièrement, c'est le premier à être arrivé par la poste. Deuxièmement, c'est dans ce livre qu'elle raconte comment elle a rencontré Algren.

Nul besoin, cependant, de vous exciter le poil des jambes avec ce roman. Vrai qu'il a mérité le prix Goncourt à son auteure, mais je vous jure que c'est lourd. Et ça ne contient pas plus de détails croustillants que sa biographie. Mais pour comparer les points de vue, c'est fort pratique. J'ai trouvé cette méchante critique sur Internet. Disons qu'à date, ça me fait un effet similaire. Je vous en dirai plus plus tard.

Ce que j'en pense: Je ne suis juste plus capable d'endurer cet univers lourd et déprimant. Et j'abonde, malgré toutes mes bonnes intentions, dans le même sens que la mauvaise critique dont je parlais plus haut. J'ai décidé d'exercer mon droit de lectrice et j'abandonne cette lecture qui me déplaît au max parce que la vie est trop courte.

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Résumé pris sur evene.fr


Résumé du livre:

On connaît la légende Beauvoir, intellectuelle majeure du XXe siècle, figure de proue du féminisme et compagne de Jean-Paul Sartre. Mais que sait-on de l'amoureuse déchirée qui se cachait derrière l'icône ? 1947. Simone de Beauvoir débarque aux États-Unis pour donner une série de conférences sur l'existentialisme. En vérité, Sartre fait tout pour la tenir à l'écart de son idylle avec la mystérieuse Dolores Vanetti.
, à près de 40 ans, Beauvoir va faire la rencontre d'un écrivain américain hors normes : le séduisant Nelson Algren. Dès leur premier échange, c'est le choc. En moins de vingt-quatre heures, dans les bas-fonds de Chicago, entre bars sordides, planques de junkies et un deux-pièces sommaire, Simone revit. Avec Algren, elle va découvrir ce qu'il y a de plus bouleversant dans l'amour au masculin : ses élans de romantisme, ses fureurs et ses émois enfantins... Constamment attisée par leurs séparations et d'éphémères retrouvailles, la tension amoureuse se fait parfois insoutenable.
Mais elle réveille aussi l'énergie créatrice des deux amants. C'est à ce moment-là qu'ils écrivent leurs chefs-d' oeuvre : Nelson, le roman qui lui vaudra la gloire, L'Homme au bras d'or, et Simone Le Deuxième Sexe, texte fondateur de la libération des femmes. Ils auront, en tout et pour tout, été réunis pendant moins d'un an mais le souvenir de leur histoire les hantera jusqu'à la mort. À travers ce livre, Irène Frain fait renaître toute la magie et l'illusion des amours impossibles.
Celles qu'on n'oublie jamais. 


Ce que j'en pense: Ce livre est plus proche de la chronique biographique que du roman. C'est passionnant si on s'intéresse à la petite histoire derrière la rédaction du livre Le deuxième sexe. Toutes les petites anecdotes y sont soigneusement relatées en ordre chronologique. C'est d'amour qu'il est question surtout. De la grande passion qui donne à l'écrivain une énergie nouvelle, qui lui permet d'écrire ses plus grandes œuvres en flottant sur un nuage. Mais si vous cherchez des descriptions romanesques, vous serez déçus. Contrairement à ce qu'on aurait trouvé dans un roman, l'auteure dit les choses, mais ne les montre pas. Et les scènes de querelles et de vacheries sont à glacer le sang.

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Résumé pris sur Etches of Ink and Light

Résumé du livre: 

In this wonderful collection of myths, legends, scholarly literature, psychological interpretations, Thomas Moore goes on to show how sexuality is a divine gift to human existence – a gift that all should accept gratefully and harness to make life beautiful.

Ce que j'en pense:









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2 commentaires:

  1. Je suis curieuse de lire le livre d'Irène Frain...mais vraiment, quelle couverture horrible! C'est fou comment une couverture peut jouer son notre intérêt de lecture. C'est comme ça que Yukonnaise m'a d'abord séduite : avec sa couverture splendide! Après, évidemment, c'est l'histoire qui a pris toute la place, mais au départ, la couverture "vendait" bien le livre!

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  2. Merci. Je vais transmettre vos compliments à mon éditeur. Parce que la couverture, c'est son domaine, pas le mien. Et puis, vous savez, tous les goûts sont dans la nature. Moi, j'aime bien celle d'Irène Frain. Elle traduit tout à fait l'esprit du livre.

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