Présentation de la Doyenne, de la Sorcière et du caniche

Salon du livre de l'Estrie édition 2013
Une doyenne, une sorcière et un caniche est un blogue alimenté par les auteures Mylène Gilbert-Dumas et Elisabeth Tremblay.

Origine de la sorcière (Elisabeth Tremblay):

C’est sur un forum de discussion sur un tout autre sujet que l’univers du livre que l’on m’a gratifiée du surnom pour la première fois, quelque part en 2009. Depuis, l’appellation a été quelques fois reprise, entre autres par la doyenne. C’est d’ailleurs elle qui en a eu l’idée pour le blogue. Je ne vous cacherai pas que j’aime bien l’image. Et peut-être vous expliquerai-je un jour ce qui me vaut une telle réputation. En attendant, je vous laisse l’imaginer…


Origine de la doyenne (Mylène Gilbert-Dumas):

J'ai fait de la connaissance la sorcière un soir d'assemblée annuelle à l'Association des auteurs de l'Estrie. C'était il y a quatre ou cinq ans (ma mémoire me fait défaut). Même si nous avions des parcours de vie très différents et même si nous écrivions des livres de genres vraiment très différents, nous nous sommes reconnues comme des âmes sœurs. Elle m'a tout de suite baptisée « la doyenne » parce que j'étais dans le milieu du livre depuis plus longtemps qu'elle, mais aussi parce que je suis plus âgée qu'elle de neuf ans. J'ai trouvé que c'était mieux que « la vieille » alors j'ai accepté le surnom… qui m'est resté, avec celui de Trésor, quand je dis quelque chose qui l'exaspère. 

Quand on a décidé de créer un blogue sur l'écriture, le surnom s'est imposé de lui-même.


Origine du caniche (Sir Lancelot):

Quand j'ai commencé à écrire, il y a une quinzaine d'années, j'ai pris conscience que si j'allais marcher juste avant de m'installer à l'ordinateur, mes idées se mettaient en place plus facilement, je tirais de meilleures conclusions et je devenais plus créative. (Ce n'était pas la découverte du siècle; en 335 av. J.-C., Aristote et ses péripatéticiens passaient leur journée à se promener en discutant philosophie justement parce, selon Aristote, on pense mieux en marchant.) Je vivais à Québec à l'époque de ma découverte. Si vous connaissez Québec, vous connaissez son hiver et vous imaginez que j'avais beau prendre chaque année la résolution de marcher tous les jours, décembre arrivait et je me décourageais. C'est ainsi que j'ai eu l'idée d'un chien. Pas d'un toutou qu'il me faudrait porter partout, mais d'une bête assez haute sur pattes pour me suivre partout et me traîner, s'il le fallait. Sir Lancelot est arrivé dans notre maison un automne (donc avant la neige!). Il a été, dès le début, un parfait partenaire de marche: il était toujours d'accord pour sortir et n'exigeait jamais que je lui fasse la conversation.

Vous savez que les enfants adoptés finissent souvent par prendre des caractéristiques de leurs parents adoptifs. Ce fut le cas aussi avec Sir Lancelot dont la personnalité s'est calquée sur la mienne. On se lève à la même heure, on se couche à la même heure. On travaille dans le même bureau ( j'écris, lui dort). Si je mange quelque chose, c'est certain qu'il va en vouloir. On aime les mêmes films. On a les mêmes amis. Bref, en plus d'être un grand marcheur, il a tout pour s'entendre avec moi. Mais il y a un détail auquel je n'avais pas pensé, une influence que j'avais négligée d'inclure dans mon équation et qui a fait de Sir Lancelot le chien parfait pour une écrivaine à temps plein. Son maître (je l'appellerai ainsi parce que compagnon de jeu le blesserait sans doute un peu), son maître, donc, est un Canadien d'origine suisse. Qui dit suisse, dit montre.  Au fil des ans, Sir Lancelot a pris de l'ascendance helvétique. Chaque matin à 9 h 25, il s'assoit devant mon bureau et gémit que c'est l'heure d'aller travailler. Et chaque soir, à 18 heures, il vient me pousser sur le coude quand je m'acharne toujours sur le clavier. 18 heures, c'est l'heure d'aller faire le souper, mais c'est surtout l'heure de lui servir à manger.

Sir Lancelot est donc le gardien de mon horaire quotidien. Avec lui, on oublie la grasse matinée et les heures supplémentaires. Ne vous demandez donc pas comment je fais pour écrire un roman par année. Regardez plutôt la photo de mon fidèle compagnon.


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